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Werke Ambrosius von Mailand (340-397) De Officiis Ministrorum Des Devoirs
LIVRE I

IV.

Si quelqu'un surveille tout cela, il devient doux, calme, mesuré. En surveillant en effet sa bouche et en retenant sa langue, en ne parlant pas avant d'interroger, de peser et d'examiner ses propres paroles pour savoir s'il faut dire ceci, s'il faut le dire à l'encontre de celui-ci, si c'est le moment de ce langage, cet homme assurément pratique la mesure, le calme et la patience, de sorte qu'il ne fait pas éclater son indignation et sa colère en paroles, qu'il ne livre pas dans ses propos la révélation de quelque passion, qu'il ne révèle pas dans son langage les flammes d'une ardente convoitise et la présence en ses discours des aiguillons de la colère ; il évite en fin de compte, que le langage qui doit faire valoir les richesses intérieures, ne découvre et n'étale l'existence de quelque défaut dans le caractère.

C'est alors en effet, quand il voit quelques passions naître en nous, que l'adversaire surtout tend des pièges : c'est alors qu'il agite des brandons, apprête des lacs. Aussi le prophète dit-il très justement, comme tu l'as entendu lire aujourd'hui : « Car Lui-même m'a libéré du lacs des chasseurs et de la parole acerbe. » Symmaque a dit : « la parole irritante », d'autres : « la parole trou-blante ». Le lacs de l'adversaire est notre langage, mais en outre ce langage même n'en est pas moins un adversaire contre nous. Nous tenons la plupart du temps un discours dont l'ennemi peut se saisir et nous blesser comme avec notre propre épée. Combien il est plus sup-portable de périr par l'épée d'autrui que par la nôtre. L'adversaire éprouve donc nos armes défensives et brandit ses traits. S'il voit que je suis ému, il plante ses aiguillons, pour faire lever des germes de discordes. Si j'énonce une parole inconvenante, il serre son lacs. Par-fois il m'offre, comme appât, la possibilité de la ven-geance, pour qu'en désirant me venger, je m'engage moi-même dans son lacs et resserre sur moi le noeud mortel. Si quelqu'un donc sent la présence de cet adversaire, il doit alors apporter plus de surveillance à sa bouche, pour ne pas fournir d'occasion à l'adversaire » ; mais ils ne sont pas nombreux, ceux qui le voient.

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