HOMÉLIE II.
PAUL, ET SILVAIN, ET TIMOTHÉE, A L'ÉGLISE DE THESSALONIQUE, EN DIEU NOTRE PÈRE, ET EN JÉSUS-CHRIST, NOTRE SEIGNEUR. QUE DIEU NOTRE PÈRE ET LE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, VOUS DONNENT LA GRACE ET LA PAIX. (I, 1-8.)
Analyse,
1. La grâce divine, bien inestimable. — Joseph et la femme de Putiphar ; Joseph comblé de la faveur de Dieu. — La foi défie les tempêtes, les déluges ne l'engloutissent pas. — Grande ressource, être bien uni, ne former qu'un corps.
2. De la charité. — De l'imperfection de l'amour qui n'est pas l'amour divin. — De la patience dans les persécutions. — Nécessité des afflictions pour entrer dans le royaume de Dieu. — La rémunération future bien supérieure aux épreuves endurées.
3. Réjouissons-nous des récompenses à venir, mais non de la punition certaine des méchants. — Sans perdre de vue, d'une part les châtiments, d'autre part, les récompenses, tout en méditant des vérités qui doivent servir à nous fortifier, excitons-nous à la vertu, par le seul amour de Jésus-Christ. — La crainte des châtiments, combien utile et salutaire.
4. Utilité des entretiens sévères; évitons les frivolités, les discours inutiles, la curiosité indiscrète, les médisances. — Mollesse des âmes qui ne peuvent supporter les discours sur l'enfer. — Paul les méprisait. Pourquoi ? — Les richesses ne sont pas des biens, la pauvreté n'est pas un mal, la pensée de l'avenir est tout.
