3.
« Il faut donc apporter une grande attention à bien comprendre ce passage, certainement difficile, de l'apôtre saint Paul: « Car personne ne peut poser d'autre fondement que celui quia été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si on élève sur ce fondement un édifice, d'or, d'argent, de pierres précieuses, de bois, de foin, de chaume, l'ouvrage de chacun sera manifesté. Car le jour du Seigneur le mettra en lumière, et il sera révélé parle feu ; ainsi le feu éprouvera l'oeuvre de chacun. Si l'ouvrage de celui qui a bâti sur ce fondement demeure, celui-ci recevra son salaire. Si l'oeuvre de quelqu'un brûle, il en souffrira la perte; cependant il sera sauvé, mais comme par le feu 1. » Quelques-uns l'interprètent en ce sens : que ceux qui ajoutent les bonnes oeuvres à la foi au Christ, paraissent élever sur ce fondement des édifices d'or, d'argent, de pierres précieuses; tandis que ceux qui ont la même foi et commettent le mat n'élèvent que des édifices de foin, de bois et de chaume. D'où ils concluent que ceux-ci, au moyen de quelques expiations par le feu, pourront être purifiés et sauvés, en vue des mérites de Celui qui est le fondement.
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II Cor. III, 11-15. ↩
