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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistula ad Romanos commentarius

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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)

3.

„Zum Gehorsam des Glaubens“ — Also nicht die Apostel haben es erwirkt, sondern die ihnen zuvorkommende Gnade. Ihnen oblag es, umherzuziehen und zu predigen; zu überzeugen aber, das stand bei Gott, der in ihnen wirkte, wie Lukas sagt: „Er öffnete ihr Herz“ 1, und wieder: „Denen gegeben ist, zu hören das Wort Gottes.“ „Zum Gehorsam.“ Der Apostel sagt nicht: „Zur Forschung“, oder: „Zur Beweisführung“, sondern: „Zum Gehorsam.“ Wir sind nämlich nicht gesandt, will er sagen, Vernunftbeweise zu führen, sondern wiederzugeben, was wir empfangen haben. Denn wenn der Herr etwas sagt, dürfen die Hörer an seinem Wort nicht die Silben stechen und es viel hin- und herdrehen, sondern sie müssen es einfach annehmen. So waren auch die Apostel nur dazu gesandt, zu sagen, was sie gehört hatten, nicht aber von ihrem Eigenen etwas hinzuzufügen; und uns bleibt nichts anderes übrig, als zu glauben. — An was zu glauben? „An seinen Namen.“ Wir sollen nicht nach seinem Wesen forschen, sondern an seinen Namen glauben. Denn der war es, welcher auch Wunder wirkte. „Im Namen Jesu“, heißt es, „steh’ auf und wandle“ 2. Dazu gehört Glaube; durch Vernünfteln läßt es sich nicht erfassen.

V. 6: „Unter allen Völkern, unter welchen auch ihr seid als Berufene Jesu Christi“

Was heißt das? Hatte denn Paulus allen Völkern gepredigt? Daß er von Jerusalem nach Illyrien gereist und von da zurück bis an die Grenzen der Erde gelangt ist, geht aus dem Briefe an die Römer hervor. Aber wenn er auch nicht zu allen gekommen ist, so ist das, was er sagt, doch nicht Lüge. Er spricht nämlich nicht von sich allein, sondern auch von den zwölf Aposteln und allen, die mit ihnen das Wort verkündigten. Übrigens, wenn man dieses Wort auch nur auf Paulus allein beziehen wollte, so könnte man ihm nicht widersprechen, wenn man nämlich seinen Eifer betrachtet, und wie er bis zu seinem Tode nicht aufhörte, überall zu predigen. S. b16 Betrachte, wie er das ihm gemachte Geschenk (das Apostelamt) hochhält und wie er es als ein großes und viel erhabeneres als das des Alten Bundes nachweist! Das alttestamentliche Predigtamt bezog sich nur auf ein Volk; seines dagegen umfaßt Land und Meer. — Betrachte auch dabei, wie Paulus jeder Schmeichelei abhold ist! Er spricht zu den Römern, die (damals) den Gipfelpunkt der ganzen Menschheit einnahmen; und doch gesteht er ihnen nicht mehr zu als den andern Völkern. Mögen sie auch sonst den andern über sein und sie beherrschen, im Geistlichen haben sie, meint er, keinen Vorzug; sondern wie wir allen Völkern predigen, will er sagen, so auch euch, und zählt sie so unter einem mit den Thrakern und Skythen auf. Hätte er nämlich nicht das ausdrücken wollen, so wäre es überflüssig gewesen zu sagen: „Unter welchen auch ihr seid“. Das tut er, um ihren Hochmut und ihre Einbildung zu dämpfen. Er lehrt sie, daß sie den andern gleich seien; deswegen fügt er hinzu: „Unter welchen auch ihr seid Berufene Jesu Christi“, d.h. zu denen auch ihr gehört. Er sagt nicht, die andern gehören zu euch, sondern ihr gehört zu den andern. Denn wenn in Jesus Christus nicht Sklave und nicht Freier ist, um so mehr nicht König und nicht Privatmann; denn auch ihr seid berufen worden und nicht von selbst gekommen.

V. 7 „An alle Geliebte Gottes, die in Rom sind, berufene Heilige, Gnade euch und Friede von Gott, unserm Vater und dem Herrn Jesus Christus.“

Beachte, wie oft der Apostel das Wort „berufen“ anwendet! „Berufener Apostel“, spricht er; „unter welchen auch ihr seid Berufene“; „an alle Berufenen, die in Rom sind.“ Diese Wiederholung ist nicht umsonst: er will damit auf die Wohltat der Berufung aufmerksam machen. Weil es wahrscheinlich war, daß es unter den Gläubigen sowohl solche in leitenden Stellungen und den besten Klassen Angehörige wie auch Arme und Privatleute gab, sieht er von der Ungleichheit der Lebensstellungen ab und gibt allen nur einen einzigen Titel. Wenn nun in notwendigeren und geistlichen Dingen Sklaven und Freien alles gemeinsam ist, wie: die S. b17 Liebe zu Gott, die Berufung des Evangelium, die Annahme an Kindesstatt, Gnade, Friede, Heiligung und alles übrige, wie wäre es nicht äußerste Torheit, unter denen, die Gott verbunden und in größeren Dingen gleichwertig gemacht hat, einen Unterschied gelten zu lassen auf Grund ihres irdischen Berufes? Darum treibt dieser heilige Mann gleich von Anfang an diese gefährliche Krankheit aus und leitet hin zur Mutter alles Guten, zur Demut. Dadurch wurde den Sklaven ihre Stellung erleichtert. Sie lernten nämlich einsehen, daß ihnen aus ihrem Sklavenstand kein Schaden erwachse, da sie ja doch die wahre Freiheit genössen. Auch die Herren erhielten eine gute Lehre, die nämlich, daß ihnen die Freiheit nichts nütze sei, wenn sie nicht in bezug auf den Glauben vorangingen. Damit man aber sehe, daß Paulus damit nicht Verwirrung anrichten wolle, indem er etwa alles durcheinander mische, sondern daß er den wahrsten Standesunterschied kenne, schrieb er nicht einfach: An alle, die zu Rom sind, sondern mit der Unterscheidung: „den Geliebten Gottes“. Darin besteht der wahrste Standesunterschied, und daraus wird zugleich ersichtlich, woher die Heiligung kommt.


  1. Apg. 16, 14. ↩

  2. Ebd. 3, 6. ↩

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Commentaire sur l'épître aux Romains

3.

Ce n'était donc point là l'œuvre des apôtres, mais de la grâce qui les prévenait. Les voyages et la prédication étaient bien leur fait, mais la persuasion venait de Dieu qui agissait mieux; comme saint Luc nous le dit: « Il a ouvert leur coeur » ; et encore : « Ceux à qui il avait été donné d'entendre la parole de Dieu. — Pour faire obéir ». Il ne dit point: Pour chercher, pour démontrer; mais « Pour faire obéir ». Ce qui signifie : Nous n'avons pas été envoyés pour faire des raisonnements, mais pour rendre ce que nous avons reçu. Car quand le Maître prononce quelque chose, les auditeurs n'ont point à scruter et à s'enquérir curieusement, mais seulement à accepter. Les apôtres ont été envoyés pour dire ce qu'ils avaient entendu, et non pour y rien ajouter du leur; et nous, nous n'avons qu'à croire. Et quoi croire? « A son nom » (Act. III, 6) ; non pour nous livrer à des recherches curieuses sur sa substance, mais pour croire à son nom : car c'est ce nom qui opérait les miracles : comme il est écrit : « Au nom de Jésus-Christ, lève-toi et marche ». (Ib.) Ici il faut la foi, et nous ne pouvons rien comprendre par le raisonnement.

« Toutes les nations parmi lesquelles vous avez été, vous aussi, appelés par Jésus-Christ». Quoi donc ? Paul a-t-il prêché à toutes les nations ? On voit clairement par ce qu'il écrit aux Romains, qu'il est allé de Jérusalem en Illyrie, et de là aux extrémités de la terre. Mais quand il ne serait pas allé partout, sa parole n'en serait pas moins vraie : car il ne parle pas seulement de lui, mais des douze apôtres et de tous ceux qui ont évangélisé après eux. D'ailleurs quand vous prouveriez qu'il parle de lui seul, vous ne pourriez encore le contredire, si vous tenez compte de son ardeur, et si vous considérez qu'il ne cessé de prêcher par toute la terre même après sa mort. Voyez comme il exalte la grâce de l'Evangile, et fait voir qu'il est grand et bien au-dessus de la première, car l'ancien ordre de choses ne regardait qu'un seul peuple, tandis que le nouveau a conquis la terre et la mer ! Voyez encore comme l'âme de Paul est éloignée de toute flatterie ! Il parle aux Romains qui se trouvaient comme placés à la tête de l'univers entier, et pourtant il ne leur accorde pas plus qu'aux autres nations ; bien qu'ils régnassent sur les autres, il ne leur attribue rien de plus dans l'ordre spirituel : nous vous prêchons, leur dit-il, comme à toutes les autres nations; il les met au rang des Scythes et des Thraces; sinon, il eût été inutile de dire : « Parmi lesquelles vous avez été, vous aussi ». Il fait cela pour détruire leur orgueil, corriger leur vanité, et leur apprendre qu'ils ne sont point au-dessus des autres. Aussi ajoute-t-il: « Parmi lesquelles vous avez été, vous aussi, appelés par Jésus-Christ (6) ». C'est-à-dire, avec lesquelles vous avez été. Il ne dit point : a appelé les autres avec vous, mais vous a appelés avec les autres. Car, si dans le Christ Jésus il n'y a ni esclave ni libre, à plus forte raison ni roi ni particulier : aussi avez-vous été appelés et vous n'êtes point venus de vous-mêmes.

« A tous ceux qui sont à Rome, aux bien-aimés de Dieu, appelés saints, grâce à vous et paix de la part de Dieu notre Père et de Notre-Seigneur Jésus-Christ ». Voyez comme il répète continuellement le mot d'appelé : « Appelé à l'apostolat; parmi lesquelles vous (195) êtes, vous aussi, appelés; à tous ceux qui sont à Rome, aux appelés». Et ce n'est point ici une superfluité, mais il veut leur rappeler le bienfait. Car comme vraisemblablement il y avait, parmi les croyants, des chefs et des consuls, ainsi que des pauvres et de simples particuliers, il efface toute distinction de dignités, en leur donnant le même nom. Que si dans les choses les plus nécessaires, dans l'ordre spirituel, tout est communaux esclaves et aux hommes libres; l'amour de Dieu, la vocation, l'Evangile, l'adoption, la grâce, la paix, la sanctification et tout le reste : comment ne serait-il pas souverainement déraisonnable d'établir des distinctions temporelles entre ceux que Dieu a réunis et rendus égaux dans des choses plus importantes? Aussi, détruisant dès le début cette funeste maladie, le bienheureux les introduit-il tous dans la source de tous les biens, l'humilité. C'était le moyen de rendre meilleurs les serviteurs, en leur apprenant que leur condition ne leur faisait aucun tort, puisqu'ils possédaient la vraie liberté; cela inspirait aussi la modération aux maîtres, en leur faisant voir que la liberté ne sert à rien, si elle n'est précédée par la foi. Et ce qui vous prouve que Paul n'agit point ici au hasard et sans discernement, mais qu'il sait parfaitement faire la distinction vraie, c'est qu'à ces mots : « A tous ceux qui sont à Rome », il ajoute ceux-ci : « Aux bien-aimés de Dieu ». Excellente distinction en effet et qui nous apprend d'où vient la sanctification.

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